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Violences familiales

 Depuis 2007, l’association le Cheval Bleu s’inscrit dans une action de lutte contre les violences conjugales et familiales en proposant une prise en charge spécifique des auteurs de violences conjugales et familiales, sous forme de groupe de responsabilisation.

Il est effectivement primordial de travailler avec les auteurs afin de leur permettre une prise de conscience quant aux faits et ainsi les aider à assumer leurs responsabilités mais également à prendre en compte la réalité de la souffrance psychologique des victimes primaires et secondaires.

Cette action vient en complémentarité avec les actions proposées par d’autres organismes en direction des auteurs mais également des victimes de violences intrafamiliales.

 

En découle ainsi un objectif principal : la prévention du risque de la récidive et de la protection de la famille.

Il s’agit de :

  • •Proposer un dispositif de prise en charge intégré aux autres modalités de soin et centré sur les problématiques de violences familiales.
  • •Favoriser l’implication de la personne dans le soin et réduire les ruptures de prise en charge.
  • •Développer la prévention, informer de manière précise et contractualisée, développer un lien d’intersection entre le soin et la justice, visant à concilier la prise en compte de la souffrance psychique de l’auteur de violence familiale et de celle des victimes primaires et secondaires.

Des relations structurées entre le Cheval Bleu, la juridiction et le SPIP sont opérationnelles depuis 2007. Le Cheval Bleu travaille sur deux juridictions, sous convention : celle de Douai (59) et de Béthune (62). 

Les demandes sont portées par les magistrats du parquet pour la période pré-sententielle, les magistrats de l’application des peines et le SPIP pour la période post-sententielle. Des demandes dites « spontanées » peuvent également émerger du tout-venant se sentant concerné par ce problème de violences conjugales et familiales.

Les personnes sont reçues à 2 entretiens de préadmission au groupe de responsabilisation. La problématique est exposée, les objectifs précisés, et l’indication est posée ou non par les professionnels. 

En cas de proposition d’admission, un contrat de responsabilisation est proposé à la personne, comportant un projet de 21 séances hebdomadaires. Les règles du groupe sont exposées, ainsi que les garanties de confidentialités.

Une note est adressée au service demandeur, qui précise la faisabilité de l’action de soin, et la décision d’admission ou de non admission, ainsi que l’acceptation ou le refus de la personne.

La personne est intégrée rapidement dans un groupe (les groupes sont ouverts)

A la fin des 21 séances, un bilan synthétique est adressé au service demandeur.

Durant la prise en charge, des liens sont maintenus avec les éventuels partenaires du soin et de justice.